Age of Union fait un don de 3 millions de dollars pour protéger et étudier la réserve naturelle de Kenauk au Québec
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Ce don permettra d’étudier et de préserver les 265 km² de forêts anciennes et de zones humides de Kenauk, une région située entre Montréal et Ottawa dans la province canadienne du Québec.
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Montebello, Outaouais, QC (16 novembre 2022) — Avec l’aide de Age of Union et d’autres partenaires, Conservation de la nature Canada (CNC) et l’Institut Kenauk (IK) unissent leurs forces pour créer un laboratoire à ciel ouvert permanent consacré à l’étude des effets des changements climatiques.
CNC et IK mènent une campagne exceptionnelle pour assurer non seulement la protection à long terme de Kenauk, mais également pour que ce joyau naturel de 25 000 hectares soit consacré aux sciences naturelles et à l’éducation des générations futures. En s’associant avec des universités et des partenaires du public, les deux organisations créent un vaste laboratoire de recherche situé dans une forêt tempérée. Ce projet a été rendu possible grâce au don de 3 millions de dollars américains de Age of Union ainsi qu’aux contributions d’autres partenaires tels qu’Inovia Capital.
Les familles de Doug Harpur, Dominic Monaco, Patrick Pichette et Mike Wilson, cofondateurs de l’Institut Kenauk, ont fait don à CNC de 645 hectares, soit la moitié de leurs propriétés en bordure de lac. Les familles se sont engagées à donner la seconde moitié de leurs terres pour protéger ce territoire à perpétuité. Le don de 645 hectares a été réalisé dans le cadre du Projet de partenariat pour les milieux naturels de CNC, pour lequel le gouvernement du Québec a fourni une aide financière, et par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de conservation du patrimoine naturel, composante du Fonds naturel du Canada.
Située entre Montréal et Gatineau et facilement accessible par autoroute, Kenauk est particulièrement vulnérable au développement. Les familles ont jugé nécessaire de protéger cette zone qui se trouve dans un corridor écologique reliant les parcs provinciaux de Plaisance et du Mont-Tremblant. En plus de constituer une zone naturelle protégée et de servir à la recherche et à l’éducation des générations futures, Kenauk est ouverte au grand public toute l’année par l’intermédiaire des pourvoyeurs de Kenauk Nature.
Les forêts anciennes et les milieux humides de la région abritent une biodiversité exceptionnelle, notamment des espèces végétales et animales rares et en péril comme l’érable noir, désigné comme espèce végétale vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec, et le Pioui de l’Est, désigné comme espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada. Le lac Papineau de Kenauk est la source de la rivière Kinonge (aussi appelée rivière au Saumon), dont l’eau pure fournit un habitat essentiel à diverses espèces de poissons et maintient la qualité de l’eau pour les communautés en aval.
CNC et l’Institut Kenauk lancent maintenant une campagne de financement privée pour recueillir les 20 millions de dollars restants, nécessaires pour permettre à CNC et l’IK de protéger et de gérer à perpétuité les 25 000 hectares du territoire de Kenauk. Patrick Pichette, cofondateur de l’Institut Kenauk, associé d’Inovia Capital et ancien directeur financier de Google, préside la campagne de financement.
Plus de 75 % de l’objectif de 20 millions de dollars est déjà atteint, grâce à la contribution de plusieurs partenaires clés, dont les quatre familles propriétaires, Age of Union et Inovia Capital. CNC et l’IK cherchent maintenant à réunir les 5 millions de dollars manquant grâce aux dons de particuliers et d’entreprises.
Pour vous impliquer, en savoir plus ou faire un don à la campagne, nous vous invitons à visiter le site https://institutkenauk.org/donate/.
L’expansion de la réserve naturelle Kenauk est un exemple de l’échelle à laquelle CNC, Age of Union et leurs partenaires travaillent maintenant pour obtenir des résultats concrets en matière de conservation. Fruit de partenariats avec le gouvernement et des organisations, et avec le soutien important de particuliers, ce succès démontre la pertinence d’une démarche sociétale globale pour conserver les zones naturelles qui sont nos systèmes de survie. La protection de la nature à grande échelle est une solution tangible pour contrer la perte de biodiversité et les changements climatiques et garantir un avenir positif pour la nature.
Citations
« Nous sommes honorés de pouvoir aider l’institut Kenauk et Conservation de la nature Canada à se rapprocher de leurs objectifs de protection, de restauration et de conservation de Kenauk. Grâce aux fonds combinés pour conserver ce territoire et construire le nouveau laboratoire de recherche, nous pouvons restaurer l’une des rares forêts tempérées peu perturbées du monde et les milieux humides vierges qui abritent des espèces végétales et animales riches en biodiversité, rares et menacées. » – Dax Dasilva, fondateur de Age of Union
« Nous reconnaissons la valeur écologique unique et extraordinaire du lac Papineau et de ses environs, ce qui en fait malheureusement une cible de choix pour les projets de développement. En cédant nos propriétés respectives à CNC, la région pourra désormais demeurer intacte au profit de la collectivité, et ce, pour les générations à venir. Et ce n’est qu’ensemble que nous pourrons y parvenir. » – Doug Harpur, Dominic Monaco, Patrick Pichette, Mike Wilson et leurs familles, donateurs des terres entourant le lac Papineau, et cofondateurs de l’Institut Kenauk
« Grâce à la générosité de ces quatre familles et de l’ensemble de la communauté du lac Papineau, la pièce maîtresse de Kenauk, est maintenant protégée. Il s’agit d’une nouvelle très emballante en raison de la riche biodiversité qui peuple ses eaux, ses rives et les forêts qui l’entourent. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers nos donateurs et donatrices qui nous permettent de protéger une superficie croissante de terres à Kenauk. » — Claire Ducharme, vice-présidente de Conservation de la nature Canada pour la région du Québec
« Ces importants dons de terres permettront de protéger des territoires d’intérêt pour de nombreuses espèces floristiques et fauniques. Ces acquisitions font une différence autant pour la bonification du réseau d’aires protégées que pour la conservation de la biodiversité du Québec. La mise en place du laboratoire est également une excellente nouvelle et permettra assurément d’obtenir des données pertinentes pour le milieu scientifique québécois. Félicitations à tous les partenaires impliqués dans ce projet, qui a pu être réalisé grâce au Projet de partenariat pour les milieux naturels! » – Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de Laurentides
« Les changements climatiques et la perte de biodiversité sont deux crises indissociables, et nous devons nous y attaquer simultanément. En travaillant avec des partenaires tels que Conservation de la nature Canada et l’Institut Kenauk, nous contribuons à protéger l’environnement naturel au Québec et partout au pays. La protection des terres joue un rôle essentiel pour freiner l’appauvrissement de la biodiversité et renverser la vapeur, en plus de favoriser le rétablissement des espèces en péril. Grâce au Programme de conservation du patrimoine naturel, le gouvernement du Canada se rapproche de son objectif de conserver le quart des terres et des océans au Canada d’ici 2025, en prenant les moyens pour atteindre 30 p. 100 d’ici 2030. » – L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
« L’Université du Québec en Outaouais est très fière d’être partenaire de ce magnifique projet. Ceci permettra aux professeurs, chercheurs et aux étudiants des programmes de sciences naturelles de bénéficier d’un accès au plus grand laboratoire à ciel ouvert du Québec. L’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT) de l’UQO, situé à Ripon, est un atout pour ce concept d’enseignement et de recherche. L’entente permettra de réaliser de nombreuses activités en lien avec la conservation, l’adaptation des écosystèmes aux changements climatiques et globaux. » – Murielle Laberge, rectrice de l’Université du Québec en Outaouais
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